Cyril Hanouna : « C8, c’est pas moi qui compte, c’est eux »
Cyril Hanouna, le trublion cathodique, ne lâche pas l’affaire.
Depuis que l’Arcom a décidé de couper le sifflet à C8, effective ce 28 février 2025, il monte au créneau, mais pas comme on pourrait le penser.
Oubliez l’image du mec qui pleurniche parce que son jouet préféré lui a été arraché.
Non, Hanouna, lui, il répète à l’envi :
Ce qui me touche, c’est pas mon taf, c’est mes équipes. Moi, je peux très bien vivre sans bosser, j’ai de quoi voir venir.
Et là, bim, il dégomme les ragots de ceux qui le voyaient déjà en train de râler parce qu’il se retrouve soi-disant au chômage technique.
Mais qui croit encore que Baba flippe pour son propre compte en banque ?
Le boss qui joue les grands frères
Sur Europe 1, dans ses dernières saillies, il enfonce le clou :
Ça me fait mal pour les 400 personnes qui bossent avec moi. Eux, ils ont des familles, des crédits, une vie à tenir. Moi ? Je peux m’arrêter demain, ça change rien.
Derrière le showman qui cabotine, il y a cet instinct de patron protecteur, presque tribal.
Il parle de ses « chéris », ces techniciens, chroniqueurs, petites mains qui font tourner la machine TPMP depuis des lustres.
Et quand il dit qu’il pourrait raccrocher sans sourciller, on sent un mec qui a déjà tout prouvé – l’audience, le pouvoir, le pognon.
Mais alors, pourquoi tant de bruit ?
Parce que Hanouna, c’est un animal social : il vit pour le chaos organisé de son plateau, pour les rires, les clashs, et surtout pour cette bande qu’il appelle sa « famille ».
Les haters dans le viseur
Et puis, il y a les mauvaises langues.
Ceux qui susurrent :
Il chouine parce qu’il a plus rien à se mettre sous la dent.
Faux, rétorque-t-il.
J’ai des propositions à la pelle, vous allez me voir encore plus qu’avant, c’est presque chiant !
C’est du Hanouna pur jus : il retourne la critique en défi, avec cette gouaille qui agace autant qu’elle fascine.
Il tease déjà un rebond – W9, CStar, une plateforme numérique ? – mais toujours avec cette même rengaine :
Mon objectif, c’est de sauver l’équipe, pas mon cul.
Mon avis : un cynique au grand cœur ?
Alors, vérité ou com’ bien rodée ? Moi, je penche pour un mélange des deux.
Hanouna, c’est un malin, un stratège qui sait jouer de son image de bad boy médiatique.
Mais derrière les punchlines, il y a une sincérité brute. Il pourrait effectivement se la couler douce sous les palmiers avec ses millions, yet il s’accroche.
Pas pour lui, mais pour eux.
Et ça, c’est rare dans ce milieu de requins où l’ego prime souvent sur la loyauté.
Peut-être qu’on sous-estime cet ogre cabot : il gueule, il gesticule, mais au fond, il a compris que sans sa tribu, son cirque perdrait son âme.
Respect, Baba.